De sang et d'encre
Je traque le reflet de mon inspiration passée,
A lire et relire la bile amère de mes pensées,
Sans plus pouvoir en extraire celles qui m'empoisonnent,
Sans plus pouvoir en comprendre celles qui m'emprisonnent
Alors j'ouvre une nouvelle page,
J'y déverse mon sang noir sans ambage,
Et lorsqu'enfin mes veines sont bien vides,
Essorées de leur contenu putride,
Alors seulement je me sens soulagée
Et mon âme sereine peut s'envoler
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